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« Je suis accro au travail, mais je me soigne ! » : la pleine conscience au secours des « workaholics »
par Carole Daniel, SKEMA Business School; Elodie Gentina, IÉSEG School of Management et Jessica Mesmer-Magnus, University of North Carolina Wilmington Connaissez-vous la « boulomanie » ? Il s’agit de l’addiction au travail, un terme issu de l’anglicisme « workaholism » pour décrire le besoin incontrôlable de travailler sans cesse, inventé par le psychologue et éducateur religieux américain Wayne Oates en 1971. Ce phénomène addictif n’est pas lié à la consommation de substance comme l’alcool ou la drogue, mais décrit une addiction comportementale, au même titre que l’addiction aux jeux d’argent et de hasard par exemple. Les accrocs au travail sont des personnes qui ressentent un besoin de travailler si fort qu’ils n’hésitent pas à mettre en danger leur santé physique et mentale, ainsi que leurs relations interpersonnelles. Une étude récente indique que 37 % des actifs utilisent des outils numériques professionnels hors temps de travail. Sur le plan légal, l’addiction au travail a été ajoutée à la liste des risques psychosociaux.